Beua
Hier pour une raison obscure, le photographe avait loué Rambo 4, le dernier, de et avec Commandant Sylvestre. John Rambo, cheveux longs, bandeau rouge vit dans la jungle, à la frontière birmane, chasse des serpents venimeux et est las de la vie. Ca se voit parce qu'il ne sourit jamais et qu'il passe très souvent sa main sur son visage. Une bande d'américains très pieux et emplis de bons sentiments vient le chercher pour qu'il les guide le long du fleuve jusqu'en Birmanie, pour aider de gentils paysans massacrés consciencieusement par de très vilains militaire. Au début John Rambo refuse et leur conseille d'une voix mâle et ferme de rentrer chez eux, parce que le monde ne peut être changé. Et puis la jolie blondinette très pure avec ses grands yeux virginaux réussit à lui faire changer d'avis à coup de 'vous croyez bien en quelque chose? changer même une seule vie... etc etc. Tout le monde se retrouve sur le bateau, John Rambo toujours aussi taciturne m'enfin un peu gentil avec le jeune femme blonde quand même, faut pas déconner, il a encore des sentiments. Là sur le fleuve pas de bol, ils croisent des pirates birmans que Rambo est obligé de buter parce qu'ils veulent s'emparer de blondinette (et pas pour l'emmener faire du shopping mais bien our l'utiliser à des fins clairements sessuelles, accompagnées si nécessaire de violences). Mickael (Burnett... franchement), le copain de blondinette, n'est pas content du tout, parce que la bande d'américains (très blancs) est contre le recours à la violence. On les sent donc un peu mal partis, au milieu d'une jungle hostile, au coeur d'une guerre civile, armés de leur seule foi. A peine arrivés dans le village, c'est une plongée dans l'enfer guerrier : bombardements, fusillades, tirs nourris, cris, courses effrénées... Et là je lâche l'affaire. Trop de bruits, de fusillades, de sang, de mômes abattus d'une balle en pleine tête; trop de violence gratuite; c'est un film d'action qui veut vous montrer que la guerre c'est pas beau et qu'il y vraiment des très méchants qui tuent sans raison des gentils. Et que ça, ben quand même... non alors.
Je me détourne donc de Rambo pour me plonger dans ' La bouffe est chouette à Fatchakulla' de Ned Crabb. J'avoue avoir acheté ce polar sur un malentendu... Je me suis dit que Ned Crabb c'était un auteur d'Europe du Nord, genre Henning Mankell et que comme j'ai plutôt tendance à lire des auteurs américains, ça me changerait. Imbécile que je suis... Ned Crabb est américain.
mais tout le monde sait que sur un malentendu... et ça marche! Fatchakulla City est une bourgade perdue au milieu des marais, peuplée de consanguins pas méchants mais pas finauds où normalement il ne se passe rien. Jusqu'au jour où on découvre des morceaux de corps déchiquetés. La peur s'empare alors des habitants de Fatchakulla: est ce Willie le Siffleur? La dame du marais? Le Diable en personne? Heureusement le Shériff , Doc Bobo et Linwood ne s'en laissent pas compter... même si ce n'est pas facile pour eux non plus : Doc Bobo a l'estomac fragile, la femme du shériff ex miss devenue obèse et alcoolique pique une crise de delirium d'anthologie et Linwood un peu bourré se trouve nez à nez avec des yeux orange.
Ned Carbb s'invite chez les bouseux et c'est drôle, décalé, totalement délirant et intelligemment écrit.
Autre livre sur les bouseux américains très drôle: Le Seigneur des Porcheries de Tristan Egolf.
John Kaltenbrunner, est né dans le fin fond de l'amérique, entouré de fins de races alcooliques bêtes et méchants. Il subit toutes les humiliations possibles, est spolié à la mort de sa mère par des membres d'une confrérie religieuse. Il quitte ce trou et y revient pour se venger. Et là c'est énorme!!! Des scènes épiques, un style précis, travaillé, enlevé, un tourbillon de mots qui ne peut pas vous laisser indifférent. Une grande claque littéraire comme il n'y en pas si souvent. Si vous ne l'avez pas lu, ruez- vous dessus!
Sinon blondinette retrouve Mickael (Burnett) et Rambo a toujours son bandeau...
Je me détourne donc de Rambo pour me plonger dans ' La bouffe est chouette à Fatchakulla' de Ned Crabb. J'avoue avoir acheté ce polar sur un malentendu... Je me suis dit que Ned Crabb c'était un auteur d'Europe du Nord, genre Henning Mankell et que comme j'ai plutôt tendance à lire des auteurs américains, ça me changerait. Imbécile que je suis... Ned Crabb est américain.mais tout le monde sait que sur un malentendu... et ça marche! Fatchakulla City est une bourgade perdue au milieu des marais, peuplée de consanguins pas méchants mais pas finauds où normalement il ne se passe rien. Jusqu'au jour où on découvre des morceaux de corps déchiquetés. La peur s'empare alors des habitants de Fatchakulla: est ce Willie le Siffleur? La dame du marais? Le Diable en personne? Heureusement le Shériff , Doc Bobo et Linwood ne s'en laissent pas compter... même si ce n'est pas facile pour eux non plus : Doc Bobo a l'estomac fragile, la femme du shériff ex miss devenue obèse et alcoolique pique une crise de delirium d'anthologie et Linwood un peu bourré se trouve nez à nez avec des yeux orange.
Ned Carbb s'invite chez les bouseux et c'est drôle, décalé, totalement délirant et intelligemment écrit.
Autre livre sur les bouseux américains très drôle: Le Seigneur des Porcheries de Tristan Egolf.
John Kaltenbrunner, est né dans le fin fond de l'amérique, entouré de fins de races alcooliques bêtes et méchants. Il subit toutes les humiliations possibles, est spolié à la mort de sa mère par des membres d'une confrérie religieuse. Il quitte ce trou et y revient pour se venger. Et là c'est énorme!!! Des scènes épiques, un style précis, travaillé, enlevé, un tourbillon de mots qui ne peut pas vous laisser indifférent. Une grande claque littéraire comme il n'y en pas si souvent. Si vous ne l'avez pas lu, ruez- vous dessus!
Sinon blondinette retrouve Mickael (Burnett) et Rambo a toujours son bandeau...